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DimEst49

Lori de Duyvenbode Chalcopsitta duivenbodei - Brown Lory

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Identification :
Lori de Duyvenbode L'aspect général du plumage est brun-olive foncé. Le front et la face sont jaunes. Les plumes de la poitrine ont des pointes jaunes, donnant à cette région une apparence écaillée. Le bord des ailes, les cuisses et les couvertures sous-alaires sont jaune-orange, ces dernières étant particulièrement visibles en vol. Le croupion est bleu violacé. Les rectrices extérieures portent de petites marques jaunes, mais ce caractère distinctif est moins visible ou carrément absent chez les femelles. Le bec est noir, de même que l'anneau oculaire et la peau nue située à la base des maxillaires. Les iris sont rouge-orange, les pattes sont grises. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel : à part les rectrices extérieures, les femelles sont identiques à leurs partenaires. Lori de Duyvenbode Les juvéniles affichent des couleurs plus ternes, avec moins de jaune.
Le lori de Duivenbode peut être confondu avec une espèce assez similaire, le Lori sombre (Pseudeos fuscata). Ce dernier peut toutefois se distinguer par ses parties inférieures majoritairement jaunes ou orange, son croupion chamois blanchâtre, son bec orange et sa taille plus petite.

Chant : Les loris de Duivenbode lancent des notes rêches, chuintantes, perçantes et quelque peu musicales. Elles sont assez semblables à celles du lori flammèché (Chalcopsitta scintillata) qui vit également en Nouvelle-Guinée dans une région proche.

Habitat : Les loris de Duivenbode ou loris bruns fréquentent les forêts primaires et les forêts secondaires avec de grands arbres parvenus à maturité. Ils semblent apprécier tout particulièrement Lori de Duyvenbode les lisières des zones boisées. On les trouve également dans des forêts partiellement éclaircies ou qui sont en cours d'exploitation. Ils paraissent capables de s'adapter à des zones ayant subi des dégradations plus ou moins importantes. Les loris de Duivenbode sont des oiseaux de plaine, ils sont présents généralement au-dessous de 200 mètres d'altitude.

Distribution : Cette espèce est endémique de la Nouvelle-Guinée. Son aire couvre une assez fine bande qui longe le littoral nord de l'île, de la baie de Geelvink jusqu'à la baie de l'Astrolabe. Il existe deux sous espèces : la race nominale duivenbodei occupe la partie occidentale du territoire, tandis que la race syringanuchalis est restreinte à la partie est de l'aire, aux alentours de la baie de l'Astrolabe.

Comportements : On possède peu de renseignements sur les moeurs de cette espèce. Elle vit habituellement en couples ou en petites bandes au sein desquelles elle s'associe souvent avec d'autres espèces de loriquets ou de méliphages aux abords des arbres en floraison. Elle recherche généralement sa nourriture dans la canopée et jusqu'à l'étage moyen se la végétation où son activité semble incessante. La nuit venue, les loris de Duivenbode forment des dortoirs communs dans les branches. Lorsqu'ils se déplacent, ils présentent un vol très caractéristique constitué par des battements très accentués du bout des ailes. Leur vol est bien plus lent que celui du Loriquet à tête bleue (Trichoglossus hamatodus). Les taches jaune-orange du dessous des ailes sont très apparentes.

Nidification : La saison de reproduction se déroule en avril. En captivité, les femelles déposent habituellement 2 œufs qu'elles couvent pendant environ 24 jours. La durée totale de la nidification est très longue. Elle dure 11 semaines de la construction du nid jusqu'à l'envol et la pleine autonomie des jeunes. On ne possède pas plus d'informations.

Régime : On ne possède pas de détails concernant son menu. Une chose est certaine, son régime est presque exclusivement végétarien. Il se nourrit de fruits, de graines et de bourgeons. Compte-tenu du fait qu'il passe la majeure partie de son temps dans les buissons ou les arbres en floraison en compagnie de méliphages, le pollen et le nectar doivent constituer une de ses ressources essentielles.

Protection / Menaces : Les loris de Duivenbode ne sont jamais vraiment courants mais ils peuvent être localement communs dans certaines régions. Malgré cette répartition très irrégulière et leur aire relativement restreinte, ces oiseaux ne sont pas véritablement menacés. Le fait qu'ils soient capables de s'adapter à des zones forestières exploitées ou dégradées est un signe plutôt encourageant et la marque de la bonne santé relative de l'espèce.

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