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DimEst49

Les maladies infectieuses

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Les perruches ondulées, comme les perroquets, peuvent contracter de nombreuses maladies à travers des bactéries, des virus, des champignons et des parasites. Ces maladies seront plus ou moins contagieuses et mortelles. Certaines maladies seront spécifiques à quelques espèces tandis que d’autres seront plus dévastatrices et impacteront n’importe quelles espèces. Voici les maladies infectieuses les plus connues.
Psittacose ou chlamydiose :
La psittacose (ou chlamydiose) est la maladie des perroquets la plus connue et la plus redoutée car il s’agit d’une maladie contagieuse de l’animal à l’homme, qui dégénère en zoonose. L’agent responsable de cette maladie est le « chlamydophila psittaci ». il peut infecter de façon considérable les perroquets comme les humains, et provoquer chez ses derniers des pneumonies (rare).
Les symptômes sont :
- Diarrhées,
- Conjonctivites,
- Difficultés respiratoires,
- Symptômes nerveux,
- Anorexie,
- Vomissements.
L’infection est souvent muette et le perroquet est ainsi nommé « porteur sain ».
Le diagnostique est établit après avoir cherché dans les fientes, grace aux tests spécifiques en labo. On peut également faire un titrage des anti-corps présents dans le sang. Le traitement consistera à administrer la molécule « tétracycline » à travers la nourriture ou l’eau sur une période d’un mois à 45 jours.
Salmonellose et colibacillose
Les perroquets peuvent contracter la salmonellose. Cette maladie peut évoluer vers sa forme aigue (diarrhée, anorexie, abattement et mort), ou chronique (arthrite, lésions hépatiques et troubles du système nerveux).
La colibacillose est également une maladie bactérienne, aux symptômes plus variés. C’est l’agent « Escherichia Coli » qui est responsable de la variété des symptômes car il peut toucher différents organes. La bactérie peut contaminer l’oeuf directement dans l’ovaire ou après la ponte, entrainant la mort de l’oisillon. Les symptômes seront :
- Gastro-entérite (vomissement, diarrhée, amaigrissement, anorexie)
- Troubles nerveux (tremblements, torticolis, manque de coordinations des mouvements)
- Troubles de la reproduction (stérilité, pontes d’oeufs petits, à la coquille molle)
Le diagnostic de cette maladie comme celle des « staphylococcies, streptococcies et pseudo-tuberculose » sera l’isolement du germe là ou il sera (cloaque, narines, fientes, organes) à travers un examen bactériologique. L’antibiogramme permettra de déterminer l’antibiotique le plus adapté au traitement.
Pseudo-tuberculose
L'agent de cette maladie est une bactérie «Yersinia
pseudotuberculosis». Les malades sont hérissés, l'évolution est rapide. L'épidémie atteint souvent qu'une espèce à la fois. Ils meurent dans un délai de 3 à 5 jours. Si il y a une incubation, elle n'a pas été discernable.
Cette maladie peut être confirmée sans aucun doute possible en autopsiant les oiseaux décédés. La rate augmente de volume de façon importante. Le foie et la rate présentent de nombreux petits nodules blancs assez durs. Le foie peut être noir, et l'oiseau subit des congestions pulmonaires. Les prélèvements peuvent être effectués, de façon à faire déterminer la souche bactérienne avec certitude et connaître le traitement efficace.
Garder l'oiseau en cage hôpital, sans contact avec les autres car la maladie est contagieuse. Voici des médicaments traitant cette maladie:
Pendant 10 jours, Chloramphenicol: Mycolicine.
Ceci s'achète en cabinet vétérinaire. Dosage: 12 gouttes pour 60ml d'eau,
ou bien 5ml par litre d'eau. Le plus grand conditionnement fait 50ml.
Baytril 10% en solution buvable 1ml/ litre d'eau (substance
Enrofloxacine de la famille des fluoroquinoles), large spectre :
Laboratoire Bayer Pharma division santé animale.
Proventriculite
Cette maladie frappe souvent les perruches ondulées, les inséparables, les calopsittes et les perruches à collier. Le microorganisme responsable de la maladie est le « « megabacterium » situé dans le proventricule et altérant gravement la fonction gastrique. L’appétit n’est pas impactée mais l’amaigrissement de l’oiseau croit jusqu’à sa mort (fientes avec graines non digérées). Le traitement sera à base « d’amphotéricine B » par voie oral sur 10 jours minimum.
Syndrome de la dilatation du proventricule ou PPD, ou PDDS
C’est une maladie virale qui provoque une paralysie progressive du proventricule et engendre des lésions nerveuses. Les perroquets infectés régurgitent et ne digèrent pas les graines qui se retrouvent dans les fientes. Il n’existe aucuns traitements pour cette maladie, hormis l’administration d’une alimentation riche et liquide, et par des soins pour les infections secondaires (induites par le PPD).
Maladie de Pacheco
Les perruches ondulées et perroquets peuvent être victimes de nombreuses maladies virales, dont la maladie de Pacheco, une des plus redoutée. Elle est causé par un virus de l’herpès, provoquant d’importantes lésions au foie les amenant à mourir en quelques jours. Cette maladie est liée aux importations, et peut engendrer des porteurs sain chez les perroquets (souvent les conures). Les oiseaux contaminés présentent les symptômes suivants :
- Mal-être général
- Diarrhée jaunâtre caractéristique
- OU mort rapide sans symptômes
Le diagnostic se base sur des mémoires quantifiés et qualifiés des importations (taux de malades, de mortalité élevé, et de lésions hépatiques observées après autopsie). L’examen histologique du tissu hépatique du foie (et nécroses) seront révélateurs. Il n’existe pas de traitement efficace. L’acyclovir est une molécule pouvant diminuer la contagion entre perroquets mais est inefficace sur les sujets déjà atteints.
Maladie du bec et des plumes des psittacidés
La Maladie du bec et des plumes des psittacidés (PBFD) est causé par un virus « circovirus », qui provoque chez les psittacidés infectés de graves altérations de plumage. Les plumes de poussent plus ou difficilement (les pennes ne sortent plus du follicule ou sont étriqués), et il peut y avoir des hémorragies à la base du plumage. L’oiseau semble ainsi déplumé. Le bec et les griffes peuvent pousser anormalement et deviennent plus fragiles. La PBFD provoque ainsi une chute globale du système immunitaire des psittacidés, et les rend sensible à n’importe quelle infection. L’évolution de la maladie est chronique et touche principalement les Cacatoes. La forme aigüe est violente et touche les espèces
plus petites comme les inséparables. Les symptômes sont de graves hépatites et la mort.
Le diagnostic est aisé, il faut observer les lésions typiques du plumage, et on confirme le diagnostic avec un test par sondes moléculaires (PCR) sur un simple échantillon de sang. Les perroquets positifs au test mais ne montrant pas de symptômes peuvent développer une immunité, et devenir négatifs aux prochains tests. On recommande ainsi de les faire tous les 90 à 120 jours. Il n’existe pas de traitement actuellement.
Polyomavirus
C’est une maladie virale qui touchent particulièrement les jeunes perroquets EAM avant le sevrage. Les symptômes sont :
- Gosier jamais complètement dégagé
- Abattement général
- Diarrhée
- Anorexie
- Hémorragie sous cutanée
La mort surviendra 2 à 3 jours après les premiers symptômes constatés. Le polyomavirus peut se transmettre à travers les fientes, les sécrétions nasales et la poussière de plumes, et ces dernières peuvent contaminer l’eau et la nourriture. Les parents souvent « porteur sain » du virus le transmettrons aux petits.
Chez les perruches ondulées, la maladie (polyomavirus) se présente différemment. En plus de présenter les précédents symptômes, elle peut engendrer une altération du plumage similaire à la maladie PBFD. Ces deux maladies sont à la base de la pathologie appelé couramment « mue Française ». Il n’existe aucun traitement efficace, mais il existe un vaccin difficile d’accès. Le diagnostic s’établit à travers le test PCR sur échantillon de sang, ou avec un fragment d’organe. Les sujets positifs mais asymptomatiques devront être isolés et exclus de toute reproduction et cela jusqu’à ce qu’ils soient négatifs après les tests suivant, sous 90 à 120 jours.
Variole
La variole est causée par un poxvirus, et impacte les perroquets à travers les piqures d’insectes et principalement les moustiques. Les symptômes seront :
- Conjonctivite
- Formation d’une membrane diphtérique au niveau des premières voies respiratoires
- Difficultés respiratoires
- Infections bactériennes secondaires
Le traitement de la maladie passe par une réactivité à administrer un antibiotique à large spectre pour combattre les infections secondaires. Mais cela n’aura aucune efficacité contre le virus lui-même.
Mycose
Les mycoses sont des infections fongicides causées par différents champignons. Ce sont des agents infectieux opportunistes, qui profitent d’une malnutrition présente, ou d’un traitement antibiotique prolongé.
La mycose la plus grave est l’aspergillose, qui a pour symptômes :
- Difficultés respiratoires
- Toux ou sifflement
- Ouverture et fermeture du bec
- Dépérissement progressif
Le diagnostic de cette maladie sera basé sur plusieurs examens, prise de sang, endoscopie, radiographie et culture. Le traitement sera une molécule antimycosique comme le « fluconazole, ketoconazole » etc. Il sera administré par voix parentérale ou par aérosol. Il y a aura besoin d’un traitement antibiotique pour soigner les infections bactériennes concomitantes.
Verminoses
Les verminoses sont dues à cause des vers. Les plus courantes seront les infections de ténias, ascarides et capillaires. La mort peut en résulter suite à une obstruction intestinale. Le diagnostic sera la détermination de la nature du parasite. On traitera l’oiseau avec un antihelminthique adapté. Les symptômes sont :
- Amaigrissement tout en conservant l’appétit
- Vomissement
- Diarrhée
Parasitoses
Les parasitoses sont des infections parasitaires externes (au corps).
Les plus connus seront les poux rouges (visibles en écartant les plumes), l’acariose ou gale du bec et des pattes (symptômes : croutes beiges-blanchâtre épaisses et s’effritant autour des yeux et de la cire et du bec. La perruche se gratte) etc. Le traitement sera externe, à base de selectamine ou d’ivermectine (nom
connu : stronghold chaton, ivomec). Le traitement sera une seule goute de stronghold chaton ou encore mieux d’Ivomec, entre les deux ailes, en soulevant les plumes, derrière la nuque.

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